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La Peinture et la Provence

25 octobre 2012

Bienvenue à tous

Bienvenue à tous
Bienvenue en Provence !!!!!!! « L'accent » Miguel Zamacoïs (1866-1955) De l'accent ! De l'accent ! Mais après tout en-ai-je? Pourquoi cette faveur ? Pourquoi ce privilège ? Et si je vous disais à mon tour, gens du Nord, Que c'est vous qui pour nous semblez...
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15 juillet 2014

Derniers croquis

Beethoven

 

portrait femme

 

Dessin Thaïs

 

Yeux

 

 

18 janvier 2014

CHARPIN

Fernand Charpin, dit Charpin, est un acteur français né le 1er juin 1887 à Marseille et mort le 7 novembre 1944 dans le 17e arrondissement de Paris.

Son père est gendarme à Aix-en-Provence. Pendant la guerre de 1914-1918, il combat avec le grade de sergent dans l'infanterie, et est retenu prisonnier pendant plusieurs mois.

Après le Conservatoire, Fernand Charpin débute sur scène en interprétant le répertoire classique, et devient petit à petit une des valeurs sûres du théâtre de l'Odéon. Il rencontre Raimu et Marcel Pagnol en 1928, Pagnol est alors à la recherche de son Panisse pour sa nouvelle pièce, Marius. Jouée en 1929, celle-ci connaîtra un succès immédiat. En 1931, Pagnol décide d'adapter sa trilogie marseillaise au cinéma. Charpin compose donc le rôle de Panisse pour l'écran dans Marius (Korda, 1931), Fanny (Allégret, 1932) et César (Pagnol, 1936).

Il joue également dans Chotard et cie, reprise de la pièce par Renoir en 1932, Le Schpountz (Pagnol, 1937), La Belle Équipe (Duvivier, 1936), Pépé le Moko (Duvivier, 1936), La Femme du boulanger (Pagnol, 1938), et La Fille du puisatier (Pagnol, 1940).

Il meurt subitement en novembre 1944, à 57 ans, quelques mois après la Libération, après avoir monté par l'escalier les sept étages de son immeuble alors qu'il est cardiaque, l'ascenseur étant à l'arrêt en raison des restrictions d'électricité.

 

fernand-charpin      

     charpin 3

 

charpin

"Le schpountz" - Marcel Pagnol (1937)

 

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                                                        "César" - Marcel Pagnol (1936)                                                       

 

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Maître Panisse dans la trilogie de Marcel Pagnol

 

THEÂTRE :

 

1912 : L'Honneur japonais de Paul Anthelme, Théâtre de l'Odéon
1924 : Ysabeau de Paul Fort, mise en scène Firmin Gémier, Théâtre de l'Odéon
1925 : Les Derniers Fâcheux de Georges-Gustave Toudouze, Théâtre de l'Odéon
1925 : Où allons-nous ? revue de Rip et Briquet, Théâtre des Capucines
1926 : Dalilah de Paul Demasy, Théâtre de l'Odéon
1926 : Parmi les loups de Georges-Gustave Toudouze, mise en scène Firmin Gémier, Théâtre de l'Odéon
1926 : Le Bonheur du jour d'Edmond Guiraud, Théâtre de l'Odéon
1926 : Le Dernier Empereur de Jean-Richard Bloch, mise en scène Armand Bour, Théâtre de l'Odéon
1928 : Chotard et Cie de Roger Ferdinand, Théâtre de l'Odéon
1929 : Marius de Marcel Pagnol, Théâtre de Paris : Panisse
1931 : Fanny de Marcel Pagnol, Théâtre de Paris : Panisse
1932 : L'Auberge du Cheval-Blanc opérette en 3 actes de Ralph Benatzky, Théâtre Mogador
1933 : Un homme du Nord de Charles Méré, mise en scène André Brulé, Théâtre Marigny
1935 : Tartuffe ou l'Imposteur de Molière, mise en scène René Rocher, Théâtre du Vieux-Colombier

 

charpin théâtre

"L'Auberge du cheval blanc"    

 

18 janvier 2014

Guy Bonnet

Guy_Bonnet_13_01



Guy Bonnet
est un auteur-compositeur-interprète français né à Avignon en 1945.

Il a écrit le texte et composé la musique de la chanson La source, interprétée par Isabelle Aubret au Concours Eurovision de la chanson en 1968. La chanson se classa 3e après l'Espagne et le Royaume-Uni.

Il a représenté la France au Concours Eurovision de la chanson 1970 avec le titre Marie-Blanche (4e sur 12), et au Concours Eurovision de la chanson 1983 avec la chanson Vivre, où il décroche la 8e place sur 20 pays. Il est, d'ailleurs, à ce jour le seul artiste à avoir représenté deux fois la France au Concours Eurovision de la chanson.

 

Guy Bonnet 2   Guy Bonnet

 

 

 

Durant sa carrière, il a écrit et composé des chansons pour de nombreux artistes dont Mireille Mathieu, Sylvie Vartan, Franck Fernandel, Massilia Sound System, ... (liste complète sur son site)

Également auteur, compositeur et interprète de chansons en provençal, langue dans laquelle il a publié un grand nombre d'albums, autant de chansons originales que d'adaptations (Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet, Charles Trenet, Jacques Brel, Charles Aznavour, Raymond Lévesque...).

Il a écrit une pastorale moderne : La Pastorale des enfants de Provence.

Il a aussi composé des chansons pour les enfants, des génériques d'émissions de radios et de télévisions, des bandes originales de films.

Il continue à se produire sur scène.

 

---------------------> SON SITE INTERNET CLIQUEZ ICI <---------------------

 

 

1 septembre 2013

PIERRE MAGNAN

Pierre Magnan est un écrivain français né le 19 septembre 1922 à Manosque (Basses-Alpes) rue Chacundier. Indéfectiblement attaché à cette partie de la Provence qui a aussi inspiré son maître et ami Jean Giono, il y a situé toute son œuvre. Il est mort le 28 avril 2012 à Voiron en Isère, où il s'était retiré depuis un peu plus d'un an.

Pierre Magnan 3

Il fait de rapides études au collège de sa ville natale jusqu'à douze ans.

De treize à vingt ans, il est typographe dans une imprimerie locale. À quinze ans, « percuté pour la première fois par une émotion inconnue », il rencontre Jean Giono et participe aux rencontres du Contadour. Giono, qui lui prêtera de nombreux livres, sera le premier à qui il osera faire lire ses œuvres. Dans la logique du pacifisme de Giono, appelé aux Chantiers de jeunesse pendant l'Occupation, il est réfractaire au service du travail obligatoire (STO), et se réfugie à Saint-Pierre d'Allevard, en Isère, avec Thyde Monnier qui en connaissait l'instituteur. Il y écrit son premier roman, inspiré par les villageois et les maquisards.

Thyde Monnier convainc son éditeur, René Juillard, de publier ce premier roman. L'Aube insolite paraît en janvier 1946, avec un succès d'estime. La critique est partagée et l'accueil du public pas franchement enthousiaste (10 000 exemplaires vendus). Trois autres romans suivent sans davantage de succès.

En 1976, il est licencié pour raisons économiques et profite de ses loisirs forcés pour écrire un roman policier, Le Sang des Atrides, qui obtient le prix du Quai des Orfèvres en 1978. À cinquante-six ans, une nouvelle carrière s'ouvre désormais à lui.

Il écrit alors son ouvrage le plus célèbre : La Maison assassinée en 1984, qui obtient le prix RTL grand public. Ce livre est porté à l'écran avec, entre autres interprètes, Patrick Bruel. Le prix de la nouvelle du Rotary Club lui est décerné pour Les Secrets de Laviolette.

 

Pierre Magnan 4   Pierre Magnan

 

En 1990, il écrit Pour saluer Giono, délicat portrait du maître mais aussi de l'adolescent familier, ébloui et secret qui le voyait quasi chaque jour. Pierre Magnan a vécu jusqu'à la fin de sa vie dans les Alpes-de-Haute-Provence, à Forcalquier. Il a habité dans un pigeonnier sur trois niveaux très étroits mais donnant sur une vue imprenable. L'exiguïté de sa maison l'aurait obligé à sélectionner strictement jusqu'à ses livres : il y possédait selon ses dires seulement vingt-quatre ouvrages de la Pléiade. Aujourd'hui, selon les chroniques et les billets d'humeur, comme Rubrique de l'indigné permanent, qu'il livre sur son site web, le pigeonnier aurait été mis en vente.

Au cours des dernières années, l'auteur s'est consacré à la rédaction d'un nouveau roman policier intitulé Chronique d'un château hanté, dont l'action, située dans la région de Manosque et Forcalquier, se déroule de la peste noire (1349-1350) à nos jours, livre paru chez Denoël en avril 2008, et a ressuscité le commissaire Laviolette en mai 2010 (Élégie pour Laviolette).

 

Ses romans :

Série Commissaire Laviolette

  • Le Sang des Atrides, Fayard, 1977 ; réédition, Le Masque no 1778, 1985. Prix du Quai des Orfèvres 1978
  • Le Commissaire dans la truffière, Fayard, 1978 Prix du meilleur roman étranger paru en Suède 1983
  • Le Secret des Andrônes, Fayard, 1979
  • Le Tombeau d'Hélios, Fayard, 1980 ; réédition, Le Masque no 1804, 1985.
  • Les Courriers de la mort, Denoël, 1986
  • Le parme convient à Laviolette, Denoël, 2000
  • Élégie pour Laviolette, Robert Laffont, 2010, (ISBN 2221116585)

Série Gendarme Laviolette (aïeul du commissaire)

  • Les Charbonniers de la mort, Fayard, 1982
  • La Folie Forcalquier, Denoël, 1995

Série Séraphin Monge

  • La Maison assassinée, Denoël, 1984, Prix RTL grand public, Prix Mystère de la Critique 1985, vendu à plus de 100 000 exemplaires
  • Le Mystère de Séraphin Monge, Denoël, 1990

Autres romans

  • L'Aube insolite, Julliard, 1945 (réédition Denoël, 1998 (ISBN 9782207247044))
  • Le Monde encerclé, Julliard, 1949 (réédition l'Envol, 2001)
  • La Mer d'airain, Julliard, 1961
  • La Biasse de mon père, Alpes de Lumière, 1983
  • Périple d'un cachalot, Denoël, 1993 (d'après un manuscrit de 1940, édité en Suisse 1951, réédité aux éditions Plaisir de Lire à Lausanne 1986)
  • Un grison d'Arcadie, Denoël, 1999
  • L'Occitane, Denoël, 2001
  • Apprenti, Denoël, 2003
  • Un monstre sacré, Denoël, 2004
  • L'Enfant qui tuait le temps, Folio, 2004 (ISBN 978-2070301751)
  • Laure du bout du monde, Denoël, 2006 (ISBN 978-2070347216)
  • Chronique d'un château hanté, Denoël, 2008 (ISBN 978-2070398560) (histoire romancée du Château de Sauvan et de ses propriétaires)

 

Adaptations à l'écran :

  • Le Sang des Atrides, 1981, adaptation : Sam Itzkovitch & Michel Lebrun; réalisation : Sam Itzkovitch
  • Le Secret des Andrônes, 1982, adaptation : Bruno Tardon ; réalisation : Sam Itzkovitch
  • La Maison assassinée, 1988, adaptation : Jacky Cukier & Georges Lautner ; réalisation : Georges Lautner.
  • L'Aube insolite, 2002, adaptation : Pierre Magnan ; réalisation : Claude Grinberg
  • Les Courriers de la mort, 2006, adaptation : Odile Barski ; réalisation : Philomène Esposito, avec Victor Lanoux dans le rôle du commissaire Laviolette
  • Le Sang des Atrides, 2010, avec Victor Lanoux.
  • Le Tombeau d'Helios, 2011, avec Victor Lanoux et Féodor Atkine.
  • Le Secret des andrônes, 2012, avec Victor Lanoux.

 

Pierre Magnan 2

 

Source : Wikipédia

 

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16 mars 2013

Exposition au Jardin des Délices (Marseille)

Voilà une belle expo que nous avons réalisée au "Jardin des Délices"

La liste détaillée est disponible. Vous pouvez la diffuser.
Elle sera au "Jardin des Délices" dès lundi avec les cartons pour le vote du public ( 4 prix seront décernés)
Le Jury décernera  après le repas qui nous réunira lui aussi 4 prix.
Remise le vendredi 29 mars.
Ci-joint également un carton pour reproduire et envoyer à vos amis.
 
Guy FEUGIER
PoéticamicalmemenT
 
Détail des participants et de leurs oeuvres ICI :  Voici_des
 

invitation expo Mars 2013


9 février 2013

Robert RIPA

Robert Ripa de son vrai nom Hector Ripa, né le 13 avril 1919 à  Marseille (Bouches-du-Rhône) d’une famille d’origine italienne, est un chanteur et un acteur français.

Ce Marseillais apparenté à Fernandel se fait notamment connaître dans la chanson durant les années 1950 avec le tango "Papa Noël" de José Padilla et en reprenant un succès d’Yves Montand,  Mon pot' le gitan. Sa chanson "Les Arbres d'Aubervilliers" remporte le Coq de la chanson française en 1959, mais il deviendra célèbre dans les années 1960 grâce à son interprétation dramatique de "Magali", chanson de Robert Nyel, partiellement écrite en provençal cher à Frédéric Mistral. Il se fait aussi parolier à l’occasion : "Avant toi", musique d’André Lutereau (1964) et "Moi seul", musique de Luigi Tenco

En tant qu’acteur, il tiendra des petits rôles essentiellement dans des fictions télévisées après avoir débuté au cinéma dans Montparnasse 19 de Jacques Becker (1958).

Robert Ripa, chanteur et auteur du livre "Les étrangers des maisons basses" en 1977, demeura dans le quartier de la Capelette au début de sa vie.

 

ripa robert 1       s_-_cm_-_robert_ripa

 

Guy Lux et Robert Ripa                             

              Photo dont est extraite cette vidéo : PALMARES DES CHANSONS "NOTRE CANEBIERE"

Conrad, le Radjah des mers        Le bidon chanson extraite du film Il bidone

 Dans le film "Conrad, le Radjah des mers"          Chanson "Le bidon" extraite du film "Il bidone" avec

                                                                                   Giulietta Massina (La Strada)

 

la fille de M          r

pochette disque magali

Sa plus célèbre chanson "Magali" fait partie de la légende de la chanson française et est écrite en provençal, cher à Frédéric Mistral.

 

Chanson que je dédie, avec tout mon amour, à ma fille Magali :

ROBERT RIPA CHANTE "MAGALI"

 

7 février 2013

Pierre AMBROGIANI

Pierre Ambrogiani
(16 janvier 1907 Ajaccio -  23 septembre 1985 Allauch)
« Le gourmand des couleurs »

 

Pierre Ambrogiani est né le 16 Janvier 1906 à Ajaccio en Corse. Artiste autodidacte, il ne suit aucune formation. A l’âge de 12-13 ans, Pierre Ambrogiani est porteur de dépêches aux Postes à Marseille.

Peintre de natures mortes, de personnages et de scènes de la vie quotidienne, il est particulièrement réputé pour ses paysages.

Facteur à Marseille pendant plus de 20 ans, il connait la ville comme sa poche et la peint, mais c’est la Haute Provence, où il passera de nombreux étés, qui marquera son œuvre.

Paysages peints à la brosse, à la truelle, composés d’épais empâtements ou de grands aplats, certaines des œuvres de Pierre Ambrogiani frôlent l’abstraction.

Friand des couleurs vives et chatoyantes, Pierre Ambrogiani s’appellera lui-même « le gourmand des couleurs ».

Graveur, il illustre aussi de nombreux ouvrages tels que  "Ma destinée s'achève à l'aube" en 1947 du poète marseillais Toursky mais aussi "Les bucoliques" de Marcel Pagnol avec qui il partage de véritables liens d’amitié.

♦ Expositions

1936 Pierre Ambrogiani, Maison de la culture, Marseille.

1946 Pierre Ambrogiani, Paris.
1947 Pierre Ambrogiani, New York.
1973 Pierre Ambrogiani, exposition organisée à l’occasion de ses 50 ans de carrière, Musée de la Vieille Charité de Marseille. 
2008 Pierre Ambrogiani, le gourmand des couleurs, Palais des Arts, Marseille, 8 mai-31 août.

Source : http://www.auction.fr/FR/artistes/

ambrogiani      ambrogiani_photo

Quelques uns de ses tableaux :

150x180_ambrogiani201-06-08        La Joliette Marseille

                                                Marseille - "La Joliette"

Ambrogiani-nu-copie1                          ambrogiani-pierre-1907-1985-fr-tulipes-et-anemones

cassis ambrogiani           Portrait d'Henry Puech - Ambrogiani

                                "Cassis"                                                     "Portrait d'Henry Puech" (archéologue)

 

Son frère, Toussaint Ambrogiani d'Orcino était également peintre : 

Toussaint Ambrogiani, né à Marseille le 30 mai 1913, et mort le 12 mai 1986, est un peintre français connu aussi sous le pseudonyme de D'Orcino. Ses deux frères et son cousin étant eux-mêmes peintres, Toussaint Ambrogiani prend le nom de D'Orcino en référence au village dont est originaire sa famille, Sant'Andréa-d'Orcino, près d'Ajaccio. Il marque ainsi qu'il doit à la Corse sa vocation d'artiste.

SA BIOGRAPHIE COMPLETE 

Voici quelques tableaux de D'Orcino :

paysage de Camargue - Toussaint Ambrogiani      Toussaint Ambrogiani - La Camargue

                            "Paysage de Camargue"                                                 "La Camargue"

 

Chevaux en Camargue            Paysage au moulin

                          "Chevaux en Camargue"                                                 "Paysage au Moulin"

orcino_d__toussaint_ambrogiani-route_de_village   Vue du Vieux Port et du clocher des Accoules

                         "Route de Village"                            "Vue du Vieux Port et du Clocher des Accoules"

 

D'Orcino

 

19 janvier 2013

Emilie Carles

carles        

Émilie Carles, née Émilie Allais le 29 mai 1900 à Val-des-Prés près de Briançon (Hautes-Alpes) et morte le 29 juillet 1979, est un écrivain français.

Elle est l'auteur des romans Une soupe aux herbes sauvages (1977, traduit en plusieurs langues) et de Mes rubans de la Saint-Claude (1982).

Sa vie est une succession de joies, de peines, de travaux, d’efforts pour aider sa famille, protéger son cadre de vie et mener une existence conforme à son idéal libertaire et pacifiste.

Émilie Carles est née dans une famille de petits cultivateurs dans un village montagnard. Elle avait cinq frères et sœurs. L’exploitation de la ferme exigeait beaucoup de travail pour une mince quantité de productions. Sa mère mourut en travaillant, foudroyée dans un champ. Émilie avait quatre ans. Rapidement ses journées furent remplies doublement : à l’école pour apprendre, à l’étable et dans les champs pour participer aux travaux de la famille. Elle avait un projet : devenir institutrice. Elle a écrit : « J’aimais aller à l’école, j’aimais l’étude, j’aimais lire, écrire, apprendre. Dès que je suis allée à l’école, je me suis sentie chez moi et c’est là que je me suis épanouie. » Elle fut la seule de la famille à poursuivre des études. En 1916, elle partit à Paris pour continuer à étudier et acquérir son diplôme d’institutrice. Elle y découvrit le milieu des pacifistes et des anarchistes et fut sensible à leurs idées. Mais quelques années plus tard elle fut atteinte de tuberculose et dut revenir vivre à l’air pur de ses chères montagnes. Elle enseigna alors dans différentes écoles et vécut dans des conditions matérielles rudimentaires. Les récits de ses frères, mobilisés sur le front de la guerre 1914-1918 et ses relations durables avec les mouvements anarchistes parisiens la convainquirent de l’absurdité des guerres et de la nécessité d’agir pour construire un monde meilleur. En 1927, elle rencontra Jean Carles, son futur compagnon. Il était libertaire, pacifiste et libre-penseur. Après la Première Guerre mondiale, Jean avait refusé ses médailles militaires et sa pension d’ancien combattant. Tous deux menèrent une vie militante de combats pour leurs idéaux. En 1936, le gouvernement français du Front populaire créa les premiers congés payés pour les salariés. Dans leur village de Val-des-Prés, Jean et Émilie ouvrirent une auberge, utilisant les vastes bâtiments de leur ferme. Ils y reçurent leurs camarades citadins, heureux de les faire profiter de la pureté de l’air montagnard et de la beauté de l’environnement. Les discussions étaient passionnées. Mais cette clientèle n’était pas riche : le plus souvent le salaire de l’institutrice servait à équilibrer les comptes. Au début de la guerre de 1939-1945, leur fillette jouant dans la rue fut écrasée par un camion d’un convoi militaire traversant le village. Pendant l’occupation allemande, Jean dut s’enfuir et se réfugier dans un camp de maquisards : il avait appris qu’il était en tête d’une liste d’éventuels otages établie par la Préfecture à la demande des occupants. Il mourut en 1962 épuisé par ses longues luttes.

emilie-carles-institutrice1          vallée de la Clarée

     Emilie Carles à Paris pour être institutrice                         La vallée de la Clarée

 

 

Une soupe aux herbes sauvages

 

Dans son livre autobiographique, Émilie Carles parle non seulement de sa vie, mais aussi avec sensibilité et humanité de la vie des montagnards. Elle détaille longuement les petits faits qui témoignent bien de la difficulté de vivre dans cette région. Elle décrit les travaux quotidiens et les améliorations apportées par le progrès aux villages éloignés. Institutrice elle est en contact permanent avec ce milieu populaire dont elle est issue. Son récit est un témoignage remarquable sur la vie des familles de paysans dans les Hautes-Alpes dans l’entre-deux-guerres : premiers poêles à charbon, raccordement au réseau électrique, amélioration de l’équipement ménager. La possibilité d’améliorer le confort quotidien dépend des récoltes, de la santé du bétail. Elle raconte aussi les longues veillées d’hiver et l’entraide nécessaire dans les moments difficiles. A l’école, elle s’efforce de travailler dans la ligne de son idéal. Elle tient à ce que ses élèves développent leurs propres talents, aiment l’étude et respectent les valeurs morales : solidarité, respect d’autrui, responsabilité individuelle. Elle décrit avec enthousiasme son espoir de voir le monde devenir meilleur et appliquer de nouvelles valeurs morales. Son livre reçut un grand succès et devint même le sujet d’un téléfilm avec Annie Girardot dans le rôle de l’institutrice retraitée. Émilie Carles a fait don de son corps à la science.

 

film Girardot

                                                    Photo du film avec A. Girardot (à droite)

 

(Source Wikipédia)

19 janvier 2013

César - sculpteur

César Baldaccini, dit César, est un sculpteur français, né le 1er janvier 1921 à Marseille (Bouches-du-Rhône) et mort le 6 décembre 1998 à Paris. Il fait partie des membres des Nouveaux réalistes, mouvement né en 1960. Il est également le créateur du trophée en bronze de la cérémonie des césar du cinéma français.

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Son père tenait un bar à Marseille, où César Baldaccini est né en 1921 dans le quartier populaire de la Belle-de-Mai, au n°71 de la rue Loubon, dans le centre. « Je suis fondamentalement un autodidacte absolu », dira-t-il. Il travaille d'abord chez son père, avant de suivre en 1935 les cours de l'École des Beaux-Arts de sa ville natale avec Raymond Normand puis, en 1943, de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris avec Michel GuinoAlbert FéraudDaniel David et Philippe Hiquily, comme lui dans l’atelier de Marcel Gimond. Il occupe un atelier dans un ancien bordel de la « rue de l'Échaudé », dont les chambres, suite à la loi Marthe Richard, avaient été attribuées à des étudiants.

Dès 1947, il travaille le plâtre et le fer. En 1952, en Provence, il fait ses premiers essais de soudure et ses premières sculptures en ferrailles, en utilisant des matériaux de récupération peu coûteux : ses moyens sont alors toujours modestes, ainsi par manque d'argent pour s'offrir du marbre, César va récupérer dans les décharges de ferraille les matériaux de ses premières sculptures ; des tubes, des boulons, des vis, qui deviennent des insectes, ou se retrouvent dans les courbes puissantes de la Vénus de Villetaneuse.

En 1954, il expose à la galerie Lucien Durand et obtient le prix « collabo » pour une sculpture intitulée Le poisson réalisée à Villetaneuse ; ville où il travaillera une douzaine d'années, grâce à l'aide d'un industriel local, Léon Jacques. En 1956, il participe à la biennale de Venise ; ensuite à la biennale de São Paulo et à la Documenta II en 1959. En 1961, il rejoint le groupe des Nouveaux réalistes, mouvement fondé par le critique d'art Pierre Restany, comprenant notamment Mimmo RotellaNiki de Saint Phalle et Gérard Deschamps.

 

photo_1192988599846-1-0_zoom            

L'un des trois exemplaires existants du "Pouce" monumental du sculpteur César,

à Marseille le 21 octobre 2007 mesurant 6 mètres

et pesant près de 4 tonnes.

 

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2112-insoliteevolution        

"Le Poing", oeuvre du sculpteur César installée sur la place d'armes du lycée militaire de Saint-Cyr.

 

atelier

L'atelier du sculpteur César dans le 14ème arrondissement de Paris est à vendre pour 1,9 million d'euros.

 

césar cinéma

                               Le César (L'académie des Arts & Techniques du cinéma) 

 

(Source Wikipédia)

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La Peinture et la Provence
  • Je m'appelle Marie-Hélène et j'ai créé ce blog car j'adore la peinture, que j'ai pratiquée il y a quelques années. Mes peintres préférés sont Van Gogh et Cézanne, parce que leurs tableaux représentent surtout la Provence que j'adore. Merci de votre visite!
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